Publié dans Editorial

Durcir le ton !

Publié le dimanche, 05 juillet 2020

Nous y voilà de nouveau. Le confinement total se durcit à nouveau, en cause, la pandémie de Covid-19 revient au galop. Antananarivo redevient l’épicentre de la pandémie. Panique à bord ! Le Gouvernement, contraint de saisir le taureau par les cornes, n’a d’autres choix que de durcir le ton. Deux Conseils des ministres d’urgence, en deux jours, phénomène rare, sous la direction du Chef de l’Etat Andry Rajoelina, redéfinissent les mesures draconiennes qui s’imposent. Des consignes quoique dures, mais, extrêmement légitimesetjustifiées tombent. La santé  de tous vaut plus que les sacrifices à endurer. Le régime, en particulier le numéro Un du pays, ne badine point sur un tel sujet. Au final, les dirigeants ont décidé d’opter la manière forte. Tellement, la situation évolue de façon périlleuse qu’ils n’ont pas attendu la fin de la quinzaine en cours pour trancher sur le vif. Alors, de nouvelles consignes valables pour quinze jours ont été décrétées et rendues publiques dans la journée d’hier 5 juillet.
Le tableau des bilans journaliers des dix derniers jours affiche des chiffres plus qu’alarmants tant au nombre des cas contaminés que celui des décès. Jusqu’à hier, 5 juillet 2020, l’effectif des nouveaux cas positifs pour les trois jours successifs avoisine les 200 avec un total de 2941. On n’est plus loin de la barre de trois mille. Pour Analamanga uniquement, le bilan des nouvellement contaminés atteint les 197 cas. En ce qui concerne les décès, encore hier dimanche 5 juillet, il y a eu malheureusement 3 victimes. Ainsi, le macabre chiffre, depuis le 19 mars 2020, remonte à 32. Bien entendu, on note l’existence des cas de guérison, 1 108 jusqu’à présent, et cela, grâce aux efforts des agents de santé, seulement par rapport à la recrudescence du nombre des personnes infectées (2 941), on est quand même bien loin du compte.
L’heure est grave ! Tout récemment, nous avions  le devoir d’indiquer l’état d’une certaine prise de conscience générale. Cependant, le geste, quoique positif en soi, a pris malheureusement du retard. Il suffit de circuler en ville pour constater le port de masque généralisé mais comme nous l’avions signalé, la négligence presque totale vouée au respect du geste barrière saute aux yeux. De ce fait, de gros efforts de conscientisation et de sensibilisation doivent être impérativement enclenchés pour qu’on arrive à faire accepter sinon faire avaler la pilule. Il faut bien durcir le ton !
Doit-on encore faire la remarque que le pays est confronté à une situation très complexe ? Ce virus, tel un hôte indésirable, crée des vagues gênantes et difficiles à surmonter. Sous d’autres cieux, le Covid-19 ébranle le socle de la fondation de plusieurs pays (petits et grands). Tous les systèmes économiques, quelle que soit leur orientation, traversent des « zones de turbulences » terrifiantes. Mais, il faut reconnaitre que les pays pauvres en paient le plus lourd tribut.
A Madagasikara, les dirigeants en place sous la direction vigilante du Président Rajoelina font des pieds et des mains, bec et ongles, pour mettre en évidence les solutions appropriées  et surtout efficaces. Il faut à tout prix réussir à juguler cette redoutable « bête ».  On est en phase de pouvoir produire sur place, grâce à la Pharmalagasy, un deuxième et un troisième remède voire médicament.
Ndrianaivo

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Editorial

  • Opération délicate
    Le faux et l’usage de faux envahissent l’Administration, grand « A » s’il vous plaît, à savoir le domaine général qui englobe tous les secteurs d’activités de l’Etat ou de la République. Faux et usages de faux, du jargon populaire « fosika », faux diplômes ou certificats de fin d’étude gangrènent presque tous les Corps de métier de l’Administration entre autres les départements clés comme l’Enseignement supérieur, l’Education nationale, la Justice, la Régie financière, les Forces de défense et de la sécurité (FDS), etc. Les concours d’entrée dans l’administration publique sont infestés de faux dossiers. Des diplômes de Baccalauréat, de Licence, de Master I ou II se trouvent les plus menacés. Il y a eu même certains de faux diplômes de Doctorat !

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